Première partie: les finales de base
Les finales constituent l’un des domaines échiquéen les plus complexes.
D’autant plus que la cadence de jeu s’est accélérée.
On voit maintenant très souvent des tournois en 1h + 30 secondes par coups, ou 1h30 + 30 secondes sans ajout de temps au 40è coup.
Au lieu des 2h pour 40 coups + 1h pour 20 coups + 30mn pour le reste de la partie qu’il y avait auparavant.
Voire pour les plus anciens 2H30 pour les 40 coups et 1h en plus pour chacun tous les 16 coups suivant.
Nous avons donc de moins en moins de temps pour les jouer.
Il devient de plus en plus nécessaire de les connaître pour ne pas gâcher à cause du temps une partie gagnante ou une partie nulle.
Je vous propose dans cette masterclass, de commencer notre étude des finales par les positions qu’il faut absolument connaître.
Celles qu’on appelle vulgairement « les finales de base« .
Même si vous les connaissez ou pensez les connaître, une petite révision ne fait jamais de mal pour vos parties futures.
Deuxième partie: Les finales de tours
Les tours sont les pièces qui statistiquement dans la partie s’échangent le plus tardivement.
Ce qui fait que les finales de tours sont les plus courantes.
Ce sont souvent aussi les plus difficiles.
Le grand-maître Xavier Tartacover disait: « toutes les finales de tours sont nulles ».
Il connaissait leurs difficultés et parfois un pion d’avance, contrairement à d’autres finales, ne suffit pas pour gagner.
L’activité de la tour est souvent primordiale.
Nous allons à l’aide d’exemple pratique étudier plusieurs finales représentatives afin d’améliorer notre vision du jeu dans ce genre de finales.
Troisième partie: Ensemble de finales
Dans les finales (partie 2), nous avons étudié exclusivement les finales de tours. Ici nous allons nous attarder sur toutes les autres finales: pions, cavalier, fou…etc
Les positions à connaître, les plans de jeu pour conclure une finale gagnante ou pour l’annuler.
Comme toujours, nous allons suivre des positions issues de parties ou des études instructives.
Quatrième partie: Les finales de pions
Après notre étude sur les finale de tours qui sont les plus courantes, nous passons aux finales de pions.
Celles-ci sont d’une importance capitale à connaître puisqu’elles arrivent nécessairement après que toutes les pièces sont échangées.
On redoute souvent à les jouer car elles sont en général d’une difficulté extrême.
Tous ces thèmes particulièrement obscurs: opposition, triangulation, cases conjuguées, case minées , carré, zugzwang…etc
En pratique nous y sommes pourtant confrontés et les repères pour leur évaluation y sont nombreux: pions passé, majorité de pions, pions faibles…etc
Dans la majorité des cas, seul le calcul des variantes peut nous aider à savoir quel camp à l’avantage. On pourra ainsi parfois compter le nombre de coups qui nous sépare de la promotion d’un pion et comparer avec celui de l’adversaire.
Nous allons dans cette master-classe, à l’aide d’exemples pratiques ainsi que d’études instructives, essayer de comprendre les mécanismes essentiels à l’évaluation et à la réalisation des finales de pions.
Cinquième partie: Les finales de dames
Après nos différentes études sur les finales de tours, de pions et autres, nous allons nous attarder sur les finales de dames.
Celles-ci sont particulières car la différence de matériel y est moins importante que pour les autres finales.
En effet, il suffit d’avoir un pion passé plus avancé que l’adversaire pour obtenir une position avantageuse voire gagnante.
Les échanges de dames permettront parfois de passer dans une bonne finale de pions.
Nous allons dans cette master-classe, à l’aide d’exemples pratiques ainsi que d’études instructives, essayer de comprendre les mécanismes essentiels à l’évaluation et à la réalisation des finales de dames.
Sixième partie: le calcul en finale
Quand on parle de calcul aux échecs, on pense au déplacement des pièces dans l’espace imaginé dans notre esprit.
En partie, on ne peut bien sûr pas bouger les pièces de l’échiquier.
Nous avons nécessairement besoin de les imaginer se déplacer.
Pour le joueur non expérimenté, c’est probablement la difficulté la plus importante aux échecs.
Dans cette master-classe, nous allons nous attarder sur le calcul des variantes en finale.
Etant donné qu’en finale, le nombre de pièces est moins important, notre calcul sera plus aisé.
C’est ce que l’on croit, car si celui-ci est facilité par le faible nombre de pièces, il est souvent primordial et chaque erreur peut entraîner la défaite.
Septième partie: le zugzwang en finale
En fin de partie, être en zugzwang se dit de la situation d’un joueur qui est obligé de jouer un coup qui le fait perdre ou dégrade sa position.
Le fait d’avoir le trait constitue alors un désavantage, car tous les coups possibles entraînent un dommage dans la position sur l’échiquier.
Le zugzwang prend toute son importance en finale. En effet, à l’instar du pat, celui-ci n’apparaît que quand un grand nombre de pièces a été échangé et que les possibilités sont moins nombreuses.
Pour bien comprendre les fins de parties, il faut absolument être familiarisé par ce concept.
99% des finales se gagnent grâce au zugzwang.
Dans cette master-classe, et à l’aide d’exemples pratiques, nous étudierons ce concept nécessaire à la concrétisation en finale.
Huitième partie: les études et le travail de l’imagination
Ce qu’on appelle les « études » aux échecs sont des positions créées par des compositeurs.
Leur but sera essentiellement la beauté créatrice, comme un beau tableau ou une belle oeuvre musicale.
Chaque pion ou pièce est utilisé à son maximum.
La solution à trouver est généralement cachée et demande un travail d’imagination.
Une position d’étude n’arrive pratiquement jamais dans la pratique mais les idées de ces études sont très courantes.
Je vous propose dans cette masterclass de voir différents thèmes d’études afin d’ouvrir votre imagination dans les parties et ainsi élargir votre vision du jeu.
Niveau requis:
Pas de niveau minimum requis pour cette master-classe.
Contenu:
Le cours comporte des explications sur la façon d’appréhender ce style de positions et des exemples de parties.
Un fichier de parties et d’exercices est fourni en téléchargement.
A propos de l’auteur
Manuel Apicella est grand-maître international depuis 1995. Champion de France en 1992. Professeur d’échecs depuis 1988. Capitaine et entraîneur de l’équipe de France féminine championne d’Europe en 2001.
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