Sixième partie de la série sur la défense française avec la variante Rubinstein (3…dxe4).
Elle est considérée comme une variante solide mais assez passive.
Elle fut à la mode dans les années 1990-2000 dans les parties à très haut niveau car les noirs recherchaient un moyen sur le premier coup 1.e4 pour obtenir une position solide afin de ne pas perdre.
C’est donc une ouverture dans ce sens, les noirs ne recherchent pas nécessairement un contre jeu actif, contrairement aux autres variantes de la française.
Voici les coups étudiés après 3…dxe4 4.Cxe4
4…Fd7
Le fou de cases blanches sort immédiatement dans le but de s’échanger rapidement avec la manœuvre Fc6 et Fxf3.
C’est une variante encore plus passive que les autres.
4…Cf6
Ce coup offre la possibilité aux blancs d’échanger les cavaliers immédiatement afin soit de faire sortir la dame, soit de doubler les pions.
Cette dernière option offre nettement plus de contre jeu pour les noirs mais est extrêmement risquée.
4…Cd7
Le coup principal et le plus sûr.
Beaucoup de suites sont maintenant possibles avec
5.g3!?
Le fou en fianchetto créera une pression sur l’aile-dame, néanmoins une suite précise avec les noirs leur permettra de s’en sortir facilement.
5.Fd3 ou 5.Cf3
Nous suivrons tous les plans possibles pour les blancs, que ce soit la façon agressive avec le grand-roque ou plus positionnelle.
Masterclass à suivre en direct le mardi 20 avril 2021 à 20h (heure française).
Interactivité:
Une discussion à l’aide du tchat est possible. Je répondrai aux questions pertinentes.
Niveau requis:
Une certaine expérience du jeu est nécessaire dans cette master-classe
Contenu:
Le cours comporte des explications sur la façon d’appréhender ce style de positions et des exemples de parties.
A propos de l’auteur
Manuel Apicella est grand-maître international depuis 1995. Champion de France en 1992. Professeur d’échecs depuis 1988. Capitaine et entraîneur de l’équipe de France féminine championne d’Europe en 2001.
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